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harun yahya
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21 février 2011

La philosophie et les règles de vie de la

    
La philosophie et les règles de vie de la religion de l’ignorance prennent source dans une croyance totalement opposée à la moralité du Coran. Cette croyance conditionne toute la vie de l’individu. Elle est perçue comme une mentalité naturelle et acceptable par la société. Dans bien des passages du Coran, des attitudes et des manières définies comme des modèles de mauvaises conduites sont acceptées la plupart du temps comme des mérites par les pratiquants de la religion de l’ignorance.


       Cette religion est un mode de vie où la règle domine. Les gens, en majorité, possèdent des règles héritées de leurs ancêtres. Ces règles “… Nous avons trouvé nos ancêtres sur une religion et nous suivons leurs traces. (Sourate az-Zouhrouf, 23) dites par les sociétés incroyantes, sous des apparences ressemblantes, sont protégées pour ainsi dire comme une sentence divine.

    Il n’est pas possible d’aller facilement en dehors de ces règles. Les manières de manger, les horaires de coucher, les formes de respect et d’amour, le choix des amis jusqu’à la réception des invités sont faits en fonction de règles préétablies. Celui qui choisit cette religion et toute personne évoluant pour faire partie de cette religion est dans l’obligation de se conformer à des manières et attitudes communes, qui sont acceptées par une grande majorité de la société. Bien plus, l’interprétation habile de ces attitudes est perçue comme un critère de supériorité. Les choix ne se font pas en fonction de la satisfaction d’Allah, mais en fonction des normes établies par la religion de l’ignorance. Cette compréhension tordue a occasionné, chez les sujets de la religion de l’ignorance, des troubles profonds du caractère et du comportement. Plus bas, nous allons en détailler, les faits les plus marquants. 

Les troubles du language
    Le parler aide les gens à transposer leurs idées, leurs pensées, leurs sentiments, leurs souhaits et désirs au monde extérieur. Il permet, aux uns et aux autres, de communiquer à grande échelle. Or, dans la religion de l’ignorance, en débordant à l’extérieur de ces objectifs de base, le parler est devenu le moyen d’expression de la psychologie tordue de son adepte. L’adepte de la religion de l’ignorance déverse, lors de son parler, tous ses complexes, ses troubles de la personnalité, ses problèmes psychologiques, ses déviances psychiques. Comme pour une  grande majorité de ses semblables, il veut se montrer différent de ce qu’il est et est en quête de supériorité. Cette affectation, qui s’accompagne aussi par des attitudes et comportements, se traduit en grande mesure dans le parler. Dans cette partie, nous allons prendre en main le langage, le style, le contenu, l’attitude, les mimiques et autres spécificités de l’individu appartenant à la religion de l’ignorance.

Un parler affecté et manquant de sincérité
    La religion de l'ignorance est la religion des “matrices”. Tant que l'individu assimile et applique ces matrices, elles seront également assimilées dans la société et y seront en vogue. Le langage, qui tient une place très importante dans les relations humaines, a également dans cette religion ses propres matrices, au demeurant innombrables. Dans la religion de l'ignorance, le parler se fait en fonction du milieu et de la situation, en choisissant les matrices adéquates qui interviennent les unes à la suite des autres. Que les propos tenus par l’individu soient ressentis ou non, n’ont aucune importance. Chez l’adepte de la religion de l'ignorance, le ressenti étant différent de son expression, autrement dit son intérieur et son extérieur ne faisant pas qu’un, il entre dans la définition de la “double face”. Autant qu’il est déshonorant d’avoir une “double face” pour une personne normale, autant celui qui vit la religion de l'ignorance n’est pas conscient d’être tombé dans une situation déshonorante.

    
L’adepte de la religion de l'ignorance apprend à se montrer aimant alors qu’il déteste, à se montrer indifférent alors qu’il aime, à montrer de l’intérêt alors qu’il ne s’en soucie guère, à se montrer triste alors qu’il ne l’est pas, se montrer réjoui alors qu’il ne l’est pas ou alors qu’il ne ressent rien, rire aux grands éclats ou pleurer, se montrer impressionné alors qu’il n’en est rien. Il met en pratique ses acquis en fonction des conditions.


    Ses interlocuteurs, étant issus du même moule, ne se sentent pas étrangers aux affectations et au manque de sincérité. Ils considèrent cela comme naturel. Quand viennent leurs tours, ils n’hésitent pas à mettre en avant leurs mêmes personnalités, fausses et artificielles. Du manque de sincérité dans la manière de parler, en voici quelques exemples : 

    Utiliser un style exagéré en racontant les faits, afin d’attirer encore plus l’attention. Expliquer un fait simple comme grave et expliquer un fait grave comme sans importance. En parlant, manifester sa connaissance d’une langue étrangère, utiliser des mots d’origine étrangère, bien que des équivalences en langue maternelle existent.

    Quand il aborde un sujet qu’il ne connaît pas, ne pas le montrer et se comporter comme si il le connaissait. Quand il a une information supplémentaire, il l’ajoute et feint de maîtriser tout le sujet. Réagir d’une manière exagérée et factice sur des propos alors que cela lui est indifférent. Utiliser des mots d’étonnements, d’appréciations, de blâmes, de tristesses, d’approbations, de soutiens alors qu’il ne ressent rien. Par exemple, alors qu’il n’est pas impressionné, employer des expressions comme “vraiment !”, “j’y crois pas !”, “je suis sous le choc !”…

    En temps de ressentiments sincères, la plupart de ces déclarations ne se disent pas. En fait, le locuteur est également conscient que ce sont des affectations. Mais le principal est d’utiliser ces moules subtilement et avec pertinence. Il se moque du reste. Dans la religion de l’ignorance, le manque de sincérité et le fait d’être une “double face”, sont devenus si naturels, tellement bien assimilés, que si accidentellement ils tombaient sur une personne au franc parler, dont l’intérieur et l’extérieur ne font qu’un, d’apparence sincère, ils parleraient de cela comme d’un évènement extraordinaire. Dans la mesure, où celui qui manque de sincérité réussit dans les milieux de la religion de l’ignorance, cette personne réussira aussi au sein de la société. Dans la société, quand on concentre son attention sur la plupart des gens, qui sont admirés du fait de leurs postes, on constate que ce sont des experts dans l’application de ces règles. Le parler non sincère est, chez les hommes, un moyen d’évoluer dans sa vie professionnelle, sa carrière. Chez les femmes, c’est un moyen de se vanter devant les amis et connaissances. La position sociale du mari, sa richesse, la situation scolaire des enfants, les lieux de vacances, les relations sociales et les activités sont décuplés par mille en terme de récits. Ci-après, nous pouvons énumérez des exemples sur les assortiments du parler affecté :

    Rire à contrecœur aux plaisanteries de son interlocuteur pour ne pas le vexer,  parce qu’il le craint ou pour lui complaire. Avoir de faux éclats de rire. En cas d’énervement, adopter une attitude exagérément complaisante et  faire savoir son énervement par sa tonalité de voix.

Un parler vide de sens et sans but
    La particularité la plus marquante, dans le langage de la religion de l'ignorance est qu'il est vide de sens et sans but. Pour plus de 90% de la population, “parler pour parler” est devenu, pour ainsi dire, un acte involontaire. Les sujets qui ne mènent à rien, les thèmes banals façonnés, constituent la base de ces propos vides. Le contenu de ces sujets de discussion est très vaste. Dans la population, ces conversations futiles occupent une place importante dans la vie quotidienne de l'adepte de la religion de l'ignorance. Ce qui est le plus en vogue est de donner son avis sur tous types de sujets, connus ou pas connus d'ailleurs. Ce genre de conversation qui n'aboutit à rien, quand bien même il aboutirait, ne serait d'aucune utilité, est généré en générale, par le complexe visant à faire savoir à l'autre sa capacité d'interpréter, de penser et d'émettre des avis.

Un parler sans résultat et sans sagesse
    Dans la religion de l'ignorance, même les sujets qui doivent réellement être débattus et solutionnés sont tirés vers la complexité et l'impasse. Des problèmes qui peuvent être résolus très vite sont repoussés pendant des heures. Les débats tournent à des affirmations contradictoires, des entêtements. Chacun affiche sa personnalité. Les réunions de travail, d'amis, de copropriété se déroulent toujours de la sorte. Le manque de sagesse intervient à chaque instant dans leurs propos. Ils sont incapables de tenir des propos concis, sages et intelligents. Car la sagesse est une vertu qu'Allah ne donne qu'à Ses serviteurs élus. Dans un verset du Coran, il est prescrit :
Il donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien immense qui lui est donné. Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. (Sourate al-Baqarah, 269)
    L'adepte de la religion de l'ignorance, qui n'a pas l'intelligence et la sagesse citées dans le Coran, ne peut pas expliquer un sujet en quelques phrases. Il ne peut pas non plus l'expliquer en quelques minutes, ni même quelques heures. Dans certaines circonstances, ce qu'il peut expliquer très vite, est rallongé à dessein, pendant de longues minutes, qui ôtent tout désir d'écoute. Dans les débats télévisuels, ce qui peut être solutionné en un rien de temps, est discuté pendant des heures et cela n'aboutit à aucun résultat. A ce sujet, le Coran nous informe comme suit :
Et, parmi les hommes, il est [quelqu'un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant. (Sourate Luqman, 6)
    

Dans la religion de l'ignorance, l'individu multiplie les phrases sans jamais toucher au fond du problème. Malgré l'ampleur de ses propos, il ne peut rien expliquer. Des introductions inutiles, des liaisons incohérentes rendent insolvables des questions toutes simples. Lors de ses propos, il essaie d'introduire des sous-entendus, afin d'attirer l'attention sur lui, de mettre en avant ses idées et réflexions ou de démontrer sa science et sa culture. Même dans les questions les plus vitales, la mise en avant de sa personne est au premier plan, la question traitée au second plan. “Sachez que la vie présente n'est que jeu, amusement, vaine parure, une course à l'orgueil entre vous et une rivalité dans l'acquisition des richesses et des enfants...” (Sourate al-Hadid, 20). Les particularités données dans ce verset se retrouvent très souvent dans les propos tenus par l'adepte de la religion de l'ignorance.


    Nous pouvons également ajouter à cela, le fait de parler à l'unisson, couper la parole à son interlocuteur, délaisser une question à moitié et aborder un sujet jugé plus important selon lui, se mêler de tout à tort et à travers.

Le parler irréfléchi
    Dans la religion de l'ignorance, les propos qui manquent de réflexion sont monnaie courante. Voici des exemples évidents, propres à la religion de l'ignorance, concernant le manque de réflexion : alors que le sujet abordé ou le style utilisé n'intéresse pas la partie adverse, ne pas s'en rendre compte et continuer à parler sur le même rythme, suite à des oublis, répéter encore et encore, ce qu'il a déjà expliqué auparavant, parler de sujets connus de tous comme si c'était quelque chose de très originale, quand une personne est pressée par le temps, la retenir en conversation. En plus de tout cela, les plaisanteries inappropriées faites en parallèle, donnent lieu à des propos encore moins sages. 

    L'indiscrétion est une des formes du parler irréfléchi. Utiliser des mots pouvant être mal interprétés, parler sans but précis, dire des gaffes, entrent dans cette catégorie. La plupart du temps, tant que l'objectif n'est pas d'avilir ou de tourner en dérision, utiliser inconsciemment des mots vexants est un comportement propre à l'adepte de la religion de l'ignorance. Dans les milieux sociaux, ne pas prendre en considération les défauts physiques ou substantiels de certaines personnes, leurs imperfections ou handicaps, et les mettre à l'ordre du jour, bien que cela ne soit pas nécessaire, peuvent être importants pour ces derniers. Par exemple, nous pouvons également considérer les manques de réflexions propres à la religion de l'ignorance comme : faire des plaisanteries pour rabaisser, parler inopportunément de certains attributs négatifs à côté d'une personne les présentant (perte de cheveux, petite taille, mauvaise situation financière).

Le parler irrespectueux et railleur
    Quel que soit le propos, adopter un style prétentieux avec un air de dispute, est une particularité de la religion de l'ignorance. En plus de cela, élever le ton de sa voix pour dominer l'autre est principalement utilisé, comme une nécessité, afin de lui faire accepter ses idées.

    Ne pas accepter les personnes qui se trouvent dans un même milieu comme interlocuteurs, employer des terminologies comme “celui-ci”, “ceux-là”, parler sans regarder celui qui est en face de lui, lui casser le moral par raillerie, immiscer des mots, sont des méthodes de la religion de l'ignorance, visant à abaisser l'autre. Se donner un air important, en ne donnant pas réponse aux questions posées, alors qu'il les a entendus, faire la sourde oreille est encore un autre procédé. En plus de cela, faire répéter à dessein ce qu'il a entendu, faire comme si il n'avait pas compris bien qu'il ait compris, ne pas prendre au sérieux son interlocuteur, tout en montrant sciemment qu'il ne l'écoute pas et commencer à s'entretenir sur un sujet différent avec quelqu'un d'autre, sont des exemples supplémentaires du parler irrespectueux et railleur.

    Ne pas porter attention aux propos de son interlocuteur, utiliser des expressions railleuses et dévalorisantes à dessein, employer des mots comme “oui oui, t'as raison”, “continues tu m'intéresses”, sont d'autres exemples en rapport avec notre sujet.

Le parler au téléphone
    En parlant au téléphone, adopter un ton de voix et un genre différent par rapport à la normale est encore une particularité de la religion de l'ignorance. Prononcer le mot “Allo” en fonction du “statut” environnant, sous différentes formes non sincères. Par exemple, dans le cas d'un patron ou d'un directeur, adopter un ton de voix spécialement “épais et dur” et prendre un air grave et anormalement sérieux pour décrocher le téléphone.

    Dans la religion de l'ignorance, les autres attitudes marquantes au téléphone peuvent s'énumérer comme suit : avoir le courage de dire au téléphone ce qu'il ne peut pas dire en face à face. En attendant un coup de téléphone duquel il a un profit à tirer, bien qu'il y soit figé devant, ne pas décrocher de suite quand il sonne, répondre après de maintes sonneries...

    En parlant à son interlocuteur, donner des messages aux alentours par clins d'œil, froncements de sourcil. Au moment de se présenter et lors de la séparation, utiliser des matrices affectant la sincérité. Pour montrer sa colère, raccrocher le combiné avec force, faire des compliments non sincères au téléphone, puis une fois la communication terminée, tenir des propos négatifs et railleurs. Ce type de comportements est propre à la religion de l'ignorance.

Le commérage et la médisance dans le dos des gens

    Dans les versets 10-15 de la sourate al-Qalam, les attitudes simples et banales des adhérents de la religion de l'ignorance sont définies les unes  à la suite des autres. En voici un exemple :
Et n'obéis à aucun grand jureur, méprisable. Grand diffamateur, grand colporteur de médisance. Grand empêcheur du bien, transgresseur, grand pécheur. Au cœur dur et à l'oreille fendue (Sourate al-Qalam, 10-13)
    Le terme du verset “grand diffamateur” est un comportement très courant dans la religion de l'ignorance. Chez les membres de cette religion, parler en bien devant la personne, puis médire derrière son dos est très répandu. Personne ne se soucie de corriger les aspects déficients et défectueux de l'autre. De toute manière, il n'est pas souhaitable de corriger les déficiences des autres. Un quelconque travers n'est mis à l'ordre du jour que par raillerie ou médisance.

    Dans la religion de l'ignorance, la médisance qui est, pour ainsi dire devenue un amusement et un passe-temps, a une place importante dans la vie sociale. Alors que dans la société, cette habitude devrait être critiquée et rejetée, bien au contraire on voit qu'elle est encouragée en majorité. Or, à ce sujet, voici la sentence donnée dans le Coran :
O vous qui avez cru ! Evitez de trop conjecturer [sur autrui] car une partie des conjectures est péché. Et n'espionnez pas ; et ne médisez pas les uns des autres. L'un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ?... (Sourate al-Hujurat, 12)
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